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Histoires de survivants

Pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, nous présentons l’histoire de deux survivants des pensionnats autochtones. Ces histoires sont bien réelles et chargées d’émotion.

Nous les partageons pour honorer les survivants des pensionnats et la mémoire des enfants qui n’en sont jamais revenus, ainsi que toutes les familles et les communautés dont la vie a été bouleversée et continue de l’être.

Pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, nous présentons l’histoire de deux survivants des pensionnats autochtones. Ces histoires sont bien réelles et chargées d’émotion.

Nous les partageons pour honorer les survivants des pensionnats et la mémoire des enfants qui n’en sont jamais revenus, ainsi que toutes les familles et les communautés dont la vie a été bouleversée et continue de l’être.

Phyllis Webstad 

Phyllis Webstad avait six ans. Elle avait l’âge d’aller à l’école, alors sa grand-mère l’a amenée en ville pour lui acheter de nouveaux vêtements. Encouragée à prendre quelque chose qu’elle aime, Phyllis choisit un chandail orange vif. Remplie d’enthousiasme, elle le porta fièrement pour sa première journée de classe, début septembre, au pensionnat de la mission St. Joseph à Williams Lake, en Colombie-Britannique. Elle ne le porta plus jamais.

L’école a confisqué aux enfants les vêtements qu’ils portaient et les a remplacés par des vêtements donnés. Phyllis a perdu son chandail adoré. Et même si elle ne le savait pas encore à ce moment-là, l’école lui enlèverait beaucoup plus encore : son estime de soi, sa dignité et l’amour de sa famille. À l’école, personne ne fit le moindre effort pour prendre soin des enfants ou créer un environnement qui leur rappellerait les maisons qu’ils avaient quittées, où ils avaient été élevés par leurs parents, leurs grands-parents, leurs tantes et leurs oncles, qui les valorisaient. Phyllis a subi des privations émotionnelles et de la violence psychologique, dont elle a gardé des séquelles jusqu’à l’âge adulte.

Le souvenir de son chandail orange est resté aussi. Lorsque la Commission de vérité et réconciliation a commencé ses travaux en Colombie-Britannique, on a demandé à Phyllis de raconter ce qu’elle avait vécu. Ne sachant trop comment aborder le sujet, elle a choisi de raconter l’histoire de son chandail. Pour elle, cette perte symbolisait la perte de tout ce qui l’avait soutenue et valorisée lorsqu’elle était enfant. L’histoire et le symbolisme du chandail orange ont touché les enfants et les familles partout au pays, et les ont inspirés à s’habiller en orange le 30 septembre, chaque année, pour honorer l’histoire et le vécu des survivants des pensionnats autochtones.

Elder Barney Williams, Jr.

Barney Williams est membre de la Première Nation Tla-o-qui-aht, sur l’île de Vancouver. Il est travailleur social et a consacré sa vie à la santé et au bien-être des Autochtones. Il a passé les premières années de sa vie dans un foyer plein d’amour, influencé par les leçons apprises auprès de ses grands-parents. « Il ne se passe pas une journée sans que je pense à eux et à la façon merveilleuse dont ils nous ont élevés et aimés, dit-il. Ma grand-mère m’a appris à faire preuve d’humilité et d’intégrité, à être fier de ma culture et de qui je suis, et à ne jamais essayer d’être quelqu’un que je ne suis pas. » Mais lorsqu’il avait cinq ans, sa vie a basculé. Il a été envoyé dans un pensionnat.

Lorsqu’il est arrivé à l’école, il ne parlait pas anglais. À cause de cela, il a été soumis à des punitions corporelles, comme d’être battu ou fouetté. Il arrivait parfois qu’on l’oblige à garder un bloc de bois dans la bouche huit heures par jour durant, sans pouvoir boire ou manger. L’humiliation a été aggravée par la violence sexuelle et émotionnelle qu’il a subie. La souffrance qui lui était infligée s’accompagnait d’un message clair de la part de l’institution et de ses enseignants, sans cesse répété : tu ne seras jamais rien.

Huit années de violence psychologique et physique ont inévitablement eu des conséquences. « À mon arrivée, je croyais en moi et en ma culture. Lorsque je suis parti, j’avais tout perdu : ma fierté, mon estime de moi, mon identité. » Barney a vécu des années de tourment et de lutte contre la dépendance avant d’arriver à surmonter les cauchemars qui hantaient sa vie. Mais il a fini par s’en libérer, par retrouver ses racines, les enseignements de sa petite enfance et son sentiment d’identité. Comme thérapeute, il a mis à profit la sagesse et les connaissances qu’il a tirées de son propre traumatisme pour aider les autres. Et même si sa vie est un témoignage d’espoir, elle est aussi un rappel qu’il ne faut pas oublier.

Les pensionnats autochtones

Regardez la vidéo d’introduction de trois minutes ci-dessous sur les répercussions des pensionnats autochtones, des externats et de la rafle des années 1960, au cours de laquelle des centaines de milliers d’enfants autochtones ont été arrachés, souvent par la force, à leur famille et à leur communauté, et dont les conséquences s’en font sentir sur plusieurs générations.

Les répercussions de la Loi sur les Indiens au Canada

Regardez la vidéo de trois minutes ci-dessous sur les répercussions de la Loi sur les Indiens au Canada.

Verité et réconciliation

Réfléchissez à l’histoire, aux conséquences et aux séquelles des pensionnats autochtones, ainsi qu’aux mesures que nous devons prendre, collectivement, pour réparer les dommages qu’ils ont causés.

Histoires et vidéos de survivants

Des survivants des pensionnats autochtones racontent leur histoire. Regardez des vidéos sur les conséquences de la Loi sur les Indiens et des pensionnats autochtones.

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